
8€
42 pages
14 x 19 cm
collection : (dis)continuité(s)
ISBN : 978-2-38389-021-8
ISBN - numérique : 978-2-38389-022-5
Parution : 30/10/2021
traduit de l'italien par l'autrice
Valentina Maini
Généralement, ce qui s'altère en premier, ce sont les couleurs
Dans ce reportage autobiographique, Valentina Maini établit un dialogue avec son amie d’enfance confrontée à des troubles obsessionnels compulsifs. Elle compose aussi un très beau texte sur l’amitié mise à l’épreuve par la maladie de son amie. L’écriture s’impose ainsi comme un moyen de questionner le rapport à l’autre.
L’écrivaine ne se protège pas derrière une distance face à la maladie, elle n’hésite pas à se remettre elle-même en question face à son amie, composant ainsi un texte courageux qui se révèle être un double portrait de femmes : celui de l’écrivaine et de son amie. Avec Généralement, ce qui s’altère en premier, ce sont les couleurs, Valentina Maini propose une réflexion sur les frontières entre le normal et le pathologique. C’est aussi par son attention aux mots que l’écrivaine parvient le mieux à tenter de comprendre les symptômes de son amie.
Généralement, ce qui s’altère en premier, ce sont les couleurs est donc un texte féministe sans concession qui questionne son temps avec une rare finesse.
Généralement, ce qui s'altère en premier, ce sont les couleurs (Generalmente i primi ad alterarsi sono i colori) a paru pour la première fois en Italie dans CRTL Magazine : (https://www.ctrlmagazine.it/).
Temps de lecture : "Généralement, ce qui s'altère en premier, ce sont les couleurs"