12 euros
11 x 17 cm
140 pages
couverture souple avec rabats
collection : (dis)continuité(s)
ISBN : 978-2-38389-038-6
Parution : 23 février 2024
traduit de l'italien par Manuel Esposito
Massimo Palma
Walter Benjamin, substance
Entre 1927 et 1934, Walter Benjamin a expérimenté diverses substances. Il s'est non seulement lancé dans les célèbres expériences avec le haschich, mais il s'est aussi essayé à l'opium, à l'eucodal et à la mescaline.
Loin d'être des expériences secondaires dans la vie du philosophe allemand, elles lui permettent au contraire de décrire l'ivresse comme une expérience dialectique.
Dans Walter Benjamin, substance, Massimo Palma questionne l'influence que ces expériences ont pu avoir sur le développement de l'œuvre et de la pensée de Benjamin en reparcourant un ensemble considérable de textes du philosophe allemand. Dans cet essai, il pense la dimension politique de l'ivresse.
Extrait 1 / Le jeu et l'ornement
Presse :
« Palma développe une lecture de Benjamin attentive à sa dimension critique et émancipatrice. C’est sans doute ce qui fait toute l’orginalité et le meilleur intérêt du livre, qui s’attacher à unifier le corpus dispersé des textes sur les drogues et le relier aux grands thèmes et enjeux de l’œuvre, prend au sérieux son appelle, dans Le Surréalisme. Le dernier instantané de l’intelligentsia européenne (1929), à « gagner à la révolution les forces de l’ivresse ». L’analyse de Palma pour rendre compte de la dialectique benjaminienne est ici très serrée. »
Jérôme Delclos, « L'ivresse en force », Le Matricule des anges, n°252, avril 2024.
la variation n°3, octobre 2024 : "Le corps est un prisme temporel – Trois questions à Massimo Palma sur le corps, le rock, Walter Benjamin, Anne Frank et Neutral Milk Hotel"
Commander Walter Benjamin, substance :